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xav bidule

14 février 2014

Simon rêveur

Un vieux dessin pour la Saint Valentin, un peu hors propos peut-être , Mais le "dessin doux" viendra un jour plus approprié, et c'est en attendant le prochain. =) C'est le seul que j'ai accroché chez moi, au 3615tavieonsenbranle. sur ce banc

~ Le choix d'être soldat ~

C'était un rêve récurent, depuis qu'il avait chassé Emilie. Un long rêve, qui contrastait tellement avec la violence du combat. Ce qu'il redoutait le plus, c'était le réveil. Ces quelques secondes où il se trouvait un peu entre les deux mondes, les yeux ouverts, ses camarades paniqués courant dans tous les sens, la terre qui tremblait et les gravats tombant à côté de lui. Ce moment le terrifiait vraiment, car il ne pouvait pas interragir avec le réel. Il semblait sentir encore le bois du banc sous lui, ses pieds dans le sable, il n'arrivait pas à prendre une prise correcte sur le sol et ses jambes ondulaient et luttaient pour trouver prise. Le vent caressait toujours son visage, il lui semblait pouvoir respirer à plein poumons la brise fraîche, et il n'avait mal nul part. Pourtant la panique était là, car il ne pouvait pas bouger et la mort pouvait le frapper sans qu'il ne puisse se défendre. 
Puis, sortit de cette torpeur, la réalité revenue, il repartait au combat et se battait à sa manière certes, mais farouchement, car même si il en avait peur, Simon espérait plus que tout se rendormir et revivre ce rêve. Car  il avait vraiment l'impression que là, sur ce banc, Emilie allait revenir.

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22 janvier 2014

Simon

Le jeu de l'erreur, il y en a une entre les deux dessins !


voyageur dans les marches

marcheur dans les marches couleur

 

~ Les chants du voyageur ~

 

 

Chère maman,


Mon voyage se passe bien. Je ne peux pas me permettre de te dire où je suis et de toute façon je ne préfère te le dire, toi qui craignais déjà que j'aille vivre à la ville la plus proche !
La vie se déroule tranquillement, depuis que j'ai fui les champs de bataille. Je me rends compte que ça va faire trois ans maintenant que mon voyage a commencé. Rassure-toi, je suis bien vivant, dans les pays lointains. Au début j'avais assez peur des autres, je pensais que ma vie de déserteur allait se borner à me cacher sans arrêt. Tout ce que la Nation nous avait dit me paraît aujourd'hui être un tissu de mensonges. Bon je ne vais pas me battre avec toi maintenant dans cette lettre, ce n'est pas le but. Mais sache que ma manière de voir les choses a changé, et je ne suis pas si malheureux que ça. Je ne l'ai jamais dit à personne, pourquoi j'ai déserté. J'étais plutôt patriote comme tu le sais. Je me sentais prêt à beaucoup pour le pays. Mais le jour où j'ai mis cet homme en joue, j'ai compris que ça n'était pas possible. C'est là que j'ai choisi.

Tu sais, depuis quelques temps je repense à Emilie. Je ne crois pas qu'elle nous en voulait, tout ça parce qu'elle venait du pays voisin. Et souviens-toi, comme je l'ai pleurée et détestée en même temps. Je voudrais bien la revoir, même si aujourd'hui ça sera peut-être elle qui m'en voudra. Enfin je suis bien content qu'elle ait réussi à prendre la fuite par le col du Sud. Je la recherche, c'est un but de mon voyage, il en faut bien un ! J'ai appris de diverses personnes qu'elle était toujours en vie, et qu'elle s'était mise à voyager comme moi maintenant, c'est assez curieux ça... Je t'en parle librement parce que le temps que tu reçoives cette lettre, je serai déjà bien loin de mon emplacement actuel.

Les trois ans écoulés sont passés vite finalement, même si j'ai perdu beaucoup aussi il ne faut se mentir. Vous me manquez tous. J'espère que quand les déserteurs de la Guerre du col seront pardonnés par l'Etat, je pourrai revenir. J'espère aussi que vous ne m'en voudrez pas trop. C'est peut-être illusoire de penser que les choses pourraient redevenir comme avant.

En tout cas, j'ai commencé à me prendre de passion pour la musique des autres pays. C'est chouette ! On m'a appris à jouer d'un instrument à cordes très curieux, qui ressemble à une meule mais en bois (c'est pas très grand et très facile à transporter). Je commence à accumuler quelques chants qui racontent des histoires traditionnelles d'ici et là. Je me dis que je vous les chanterai quand je reviendrai... J'ai rencontré des artistes vraiment étonnants, qui te font vibrer de plaisir, parfois qui t'inquiètent, j'aime beaucoup ressentir ces sensations, comme quoi ça peut se passer autrement que par la guerre !

Je dois déjà te laisser, j'ai saisi une rare occasion pour t'envoyer cette lettre (j'espère que le type ne m'a pas menti) et je n'ai eu que vingt minutes pour l'écrire. Pardon si c'est un peu décousu, les idées vont un peu dans tous les sens.

Je vous aime tous, et vous dis à bientôt, si l'occasion se présente.

Bien à toi,
Simon

13 janvier 2014

Louise

 

En vous souhaitant une bonne année, avec un peu de retard =)

fillette dans les marches

fillette dans les marches

~ Ma Louise ~

 

 


Quand je te vois, ma petite-fille,
Je repense au fait que tu aurais pu ne jamais être là.
Je repense à toutes celles face à qui j'ai perdu confiance,
Au point d'en être ridicule parfois et encore honteux aujourd'hui,
Puis à celle qui a su me mettre en confiance
Et me donner cette chose que je ne pensais jamais trouver un jour.
Quand je te vois, ma petite-fille,
Je me dis que tout n'est pas perdu,
Qu'entre les îles où il fait toujours soleil,
Le bon vivre n'est pas près de disparaîte.

Je me souviens des trois guerres que j'ai faites,
Du doute que j'ai souvent eu sur la fin
A me demander pourquoi je me battais
En voyant la folie, la vivant parfois,
Au point de me réveiller encore aujourd'hui la nuit,
Innondé de sueures froides faites des souvenirs des flammes,
Face à un ennemi qui comptait dans ses rangs
Nombre de gens égarés comme moi.
Je me souviens de cette fête du solstice,
Où un soldat ennemi m'avait mis en joue,
Mais me dit que ce n'était pas aujourd'hui qu'il commencerait,
Que ce n'était pas mon jour.

Je me demande comment j'ai pu revenir,
Alors que presque tous mes camarades ne reviendront jamais.
Je remercie ta grand-mère de m'avoir attendu,
De ne pas m'avoir envoyé cette lettre que de nombreux soldats ont reçue.
Je la remercie de m'avoir redonné de suite une raison de continuer.
Elle me manque, ma Françoise,
Et toi, ma Louise, ma petite-fille,
Tout ce que j'ai connu, ce que j'ai fait,
Et ben, quand je te vois,
Je me dis que ça en valait bien la peine.

 

Ton grand-père Jean.

14 septembre 2013

Jean

Jean et le mangeur de temps

Jean et le mangeur de temps couleur filtre

~ Jean et le mangeur de temps ~

 

Jean sait que tout est arrivé par sa faute. Il aurait pu ne jamais choisir de faire ce voyage dans les terres perdues de l'Est, il aurait pu aussi ne pas choisir le chemin de gauche, un matin où il ne savait pas quelle direction prendre. Le village n'aurait ainsi jamais été sur son chemin, ni la fille du forgeron, et jamais il ne l'aurait mise en danger. Jamais ils ne se seraient enfuis ensemble dans les bois et jamais ils ne seraient tombés nez à nez avec le Mangeur. 
Aujourd'hui, la voilà prisonnière, condamnée à se marier avec ce mage éternel. Se marier avec le Mangeur, cela revenait à vivre sans que votre volonté ne puisse intervenir, faisant tout ce que l'esprit du magicien désirait, le temps qu'il le désirait, pour enfin se faire dévorer par lui, lui permettant de se régénérer et de se remarier à nouveau, quelques décennies plus tard, et ce invariablement depuis plusieurs vies d'homme déjà.
Voilà notre vaillant Jean, amoureux, devant la citadelle du redoutable ennemi, sa petite dague à la main et son coeur courageux pour seules armes. Les légendes affluaient dans les environs sur le Mangeur : il contrôlait le temps, le manipulait sur bien des aspects, bien que sa plus grande faille était qu'il ne pouvait aller et venir à sa guise dans le passé ou dans le futur. Toute personne se risquant dans sa demeure encourait le risque de s'y perdre, de s'y faire piéger, de ne plus savoir si elle y été restée une minute ou une année, voire bien plus, au-delà même du possible. 
Le Mangeur était aussi un joueur, qui appréciait donner les jeux mortels sur ses invités, là où parfois l'intelligence sera votre seul sauveur, mais aussi là où parfois seul le hasard vous permettra de passer.

Toutes les épreuves passées, Jean se retrouve enfin face à cette porte, clé en main, dans ce couloir mystérieux. Les ombres rôdent, il le voit bien. Il s'élance vers la porte. Les ombres tentent de s'approcher de lui. Il plante sa dague contre les murs, les lacèrent, faisant fuir les tbras tentacualires. La clé rentre parfaitement dans la serrrue. Jean l'ouvre en grand...

Nul ne sait comment il s'y est pris, mais sa vaillance et sa ruse eurent raison du Mangeur. Il ressortit de la citadelle, sa belle dans les bras. Hélas, la noce avait déjà été consommée. Sa jeune aimée ne passait désormais son temps qu'à pleurer, et ses pleurs redoublaient quand il était fait mention du Mangeur en sa présence. 
Jean voulut s'occuper d'elle, mais le père de la fillette le rejeta, le jugeant responsable des malheurs de sa fille. Jean se résolut à partir, trouver en d'autres lieux, un moyen de lever le mal infligé à celle qu'il aimait.
Et c'est ainsi que, malgré lui, il devint magicien.

 

23 août 2013

Izbal

 

Izbal le voleur

Izbal le voleur couleur

~ Izbal le voleur ~

 

Jeune héritier des voleurs de Daenris, Izbal tenta toujours les vols les plus grands. Le matin du jour qui achevait son enfance, le nouvel homme devait rejoindre la confrérie de ses futurs compagnons respectés de tous, et pour ce faire, passer une épreuve : voler sans remord. Il entreprit donc de s'attaquer à une caravane arrivant dans une ville lointaine. La foule omniprésente ne pouvait que l'aider dans son forfait, tant les yeux ne savaient où se tourner. Après avoir parcouru son long voyage, il commit le larcin, puis s'enfuit sans mot dire dans une ruelle voisine. Il s'arrêta pour observer son butin, fier de lui, quand il entendit un bruit de pas. Que faisait cet enfant là, pourquoi avait-il fallu qu'il le voie ? La règle de Daenris était claire : nul ne devait faire le lien entre un vol et la confrérie. Aussi, prêt à tout pour être accepté par les siens, Izbal planta l'enfant de sa dague, en plein coeur, puis s'enfuit. Le frère aîné du jeune assassiné était resté en retrait et avait tout vu de la scène, il se précipita et veilla son petit frère qui mourut dans cette ruelle sombre. 

Bien plus tard, Izbal était devenu quelqu'un d'important au sein de son clan. Il avait gagné en expérience et en confiance, et n'avait plus jamais eu à tuer, tant il avait été bouleversé par le meurtre du jeune fils de marchand. En effet il fut par la suite bien plus prudent et réfléchi sur tous ses forfaits. Les palais de tous les rois de l'Est et de l'Ouest avaient été visités par ce jeune homme. Il avait même dans l'un deux, volé pour seul trésor la princesse du monarque, et l'avait épousée et cela sans aller contre le gré de la jeune demoiselle qui avait trouvé ce jeune voleur fort à son goût.

Le soir de la fête pour l'anniversaire de son premier fils, Izbal, qui était devenu chef de sa ville, organisa de grandes festivités auxquelles tout le monde prit part. Tous les artistes des quatre coins du pays ainsi que les meilleurs cuisiniers de vingt pays voisins vinrent apporter aux festivités un air de jamais vu.
Les parents firent goûter à leur enfant quelques plats raffinés, comme il était de coutume là-bas, la mère ne donnant plus le sein à cette occasion. Le ragoût de Dolemn, les pâtes de fruit de Nös, le jus des pommes d'or d'Ysengril... 
L'enfant cracha son sang quelques secondes après avoir bu le jus dans la petite coupelle. Puis le jeune cuisinier se rua sur la princesse figée de détresse à la vue de son fils et la poignarda de cinq coups de couteau. 
Il se tourna vers Izbal et lui dit d'un ton froid comme la mort : "Pour mon frère." Puis on lui tailla la gorge. 

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21 août 2013

Une année.

les accourus du Nord

les accourus du Nord effet crayonné léger

~ Les accourus du Nord ~

 

Ca fait bien longtemps ma foi... Trois frères voyageant pour lever une malédiction. 

19 juin 2012

Croque partie

Quatre dessins, tout droit sortis de mon carnet. Deux d'entre eux sont directement inspirés (voire repris) d'images trouvées dans une BD et sur une couverture d'album. A vous de trouver (c'est coton du melon là !) =)

fillette dans les marches~ S'en allant au marché ~

 

Izbal le voleur~ Izbal le voleur ~

Jean et le mangeur de temps~ Jean et le mangeur de temps ~

les accourus du Nord~ Les accourus du Nord ~

2 mai 2012

Vers les vacances =)

Certes il pleut, mais bon, ne perdons pas espoir =) voilà une illustration en conséquence.

Des jours meilleurs

~ Des jours meilleurs ~

jeunesse course mouillée

Et voici l'original, plus destructuré, avec une touche pictorescente enquilosée dans un carcan traditio-post-modératiste.

6 janvier 2012

bonne année 2012 !!

Une excellente année 2012 à tous, pleine de bonheurs et... d'évasions ? =)

biz

hydravion couleur

~ Vers la belle ~

 

Voici une version sans le cerné !

hydravion tronqué sans cerné

 

16 octobre 2011

Reprise

Voilà bien longtemps que je n'avais rien mis. Pardon pardon ! Voici quelques brouillons de je suis sûr vous avez deviné qui c'est ;)

A quand une version gimpé??

 

rencontre

~ rencontre ~

loup méchant

 

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